La vérité sur l’évolution urbanistique à Chaudfontaine

Stop aux rumeurs et autres fake news : les faits, rien que les faits !

Ainsi donc, les élus communaux laisseraient construire tout et n’importe quoi sur notre belle commune, laissant le champ libre aux promoteurs qui imposent leurs projets sans que les élus ne se préoccupent du bien de leurs concitoyens. Chaudfontaine deviendrait même Fléron… Allons donc ! Qui peut croire ces salades ?

Voici quelques éléments factuels bien utiles pour objectiver le débat et comprendre l’évolution maîtrisée de l’habitat à Chaudfontaine :

1/ Pourquoi des immeubles à appartements dans notre commune ?

En 10 ans, les structures familiales se sont profondément modifiées, ici comme ailleurs. La taille moyenne des ménages est en nette diminution (2,3 personnes), nos seniors, en bonne santé, préfèrent vivre dans de plus petites habitations modernes et confortables plus faciles à entretenir, au cœur des centres et à proximité de nos commerces. Le marché et les besoins immobiliers de nos concitoyens ne sont évidemment pas déterminés ou imposés par les élus communaux. La demande en appartements existe principalement le long des grand-routes et dans les centres. Les promoteurs, locaux et autres, l’ont bien compris. C’est une donnée qu’il faut gérer et encadrer.

Contrairement au sentiment et au ressenti de certains, notre commune est nettement moins impactée que nombre de communes voisines qui ont vu le nombre de nouvelles constructions et d’habitants exploser ces dernières années. Notre population reste à cet égard d’une stabilité exceptionnelle (21.000 habitants depuis plus de dix ans…!).

D’ici une vingtaine d’années, le bureau du plan prévoit une augmentation de 50.000 personnes dans toute l’agglomération liégeoise. Faire croire que Chaudfontaine devrait rester figée au village de notre enfance et refuser l’arrivée de nouveaux habitants relève de la malhonnêteté intellectuelle et fait preuve d’une méconnaissance coupable des droits dont disposent les citoyens et l’autorité communale. C’est aussi une forme d’égoïsme inquiétante.

2/ La Commune favoriserait les promoteurs…restons sérieux !

FAUX: Personne ne peut empêcher un propriétaire de vendre, de démolir ou de valoriser son bien. Nous respectons le droit de propriété. La Commune ne peut s’opposer à ce droit. Elle ne peut évidemment pas non plus acheter tous les biens à vendre. Lorsqu’une maison est finalement achetée par un promoteur faute d’autres acquéreurs, la Commune ne peut, là non plus, s’y opposer. Elle est et restera cependant très attentive aux demandes introduites. Elle continuera à imposer des contraintes drastiques. Savez-vous par exemple, que le rond-point en cours de finalisation aux Grands Champs à Beaufays, les nouveaux trottoirs ou encore le chemin de mobilité douce à l’arrière des bâtiments ont été imposés par la Commune après de longues négociations avec les promoteurs concernés. Ils paieront ces infrastructures qui bénéficieront ensuite à la collectivité. C’est également la Commune qui impose plus de parkings internes et la végétalisation des alentours des nouvelles constructions et qui limite le nombre d’étages (2 max.) et d’appartements.

3/ La commune devrait refuser les permis : tellement simpliste!

Lorsqu’un promoteur décide de restaurer, de démolir ou de reconstruire un immeuble, la Commune a le devoir de lui imposer des conditions drastiques en matière urbanistique. C’est ce qu’elle fait dans tous les cas. Elle le fait sur des bases extrêmement strictes qui sont dictées par la maîtrise de la densité de la population à l’hectare et la gestion de la mobilité.

À Chaudfontaine et donc à Embourg et à Beaufays, le collège communal impose une moyenne de 7 habitations à l’hectare. En région wallonne, la norme est de 12 habitations à l’hectare !

Depuis toujours, le collège communal résiste malgré les demandes de la région wallonne et maintient une densité parmi les plus faibles de notre région. Les promoteurs s’en plaignent souvent et souhaiteraient nous voir augmenter nos plafonds. Nous ne transigeons pas sur ces principes qui contribuent à la qualité de notre environnement.

Face aux demandes de permis d’urbanisme pour des immeubles à appartements, la Commune a deux options:

  • Soit elle refuse purement et simplement la construction, pour flatter son électorat, éviter les problèmes et pouvoir dire qu’elle s’y est opposée. Dans ce cas, les promoteurs introduiront un recours à la région wallonne et obtiendront très certainement leur permis de construire avec plus d’appartements (puisque nous sommes largement en dessous des normes) et plus d’étages. Ils échapperont ainsi à une série de contraintes urbanistiques que les services communaux imposent à tous les constructeurs d’immeubles à appartements (nombre limités d’unités, parkings nombreux et intégrés dans les propriétés, végétalisation des abords, trottoirs…).
  • Soit elle traite le dossier et assume ses responsabilités en imposant des conditions urbanistiques drastiques qui garantissent une densité moindre, respectueuse de notre schéma de structure et dans tous les cas un maximum de deux étages par construction. Aucun immeuble de plus de deux étages n’a été construit durant cette législature sur notre territoire. Cette norme est incontournable et constitue la base de toute discussion avec un promoteur. Les trottoirs, les chemins de mobilité douce, les parkings intégrés, la végétalisation des biens en bordure de voirie, certaines voiries, voire même un rond-point (Grands Champs), sont autant de charges urbanistiques imposées par la Commune aux promoteurs.

Ne croyez pas ceux qui vous disent qu’ils vont s’opposer à l’urbanisation locale. Ce sont des boni-MENTEURS. C’est totalement irresponsable.

Chaudfontaine mérite des élus qui prennent leurs responsabilités en privilégiant toujours l’intérêt général.

4/ On construit des immeubles partout…. : vraiment ?

FAUX : Non, la Commune ne connaît pas une urbanisation débridée et excessive.

Les immeubles à appartements sont TOUS concentrés le long des grand-routes et dans les centres. La Commune a refusé nombre de projets immobiliers en dehors de ces zones dans les quartiers résidentiels, les parcs et lotissements pour préserver nos espaces de vie. Il n’y a aucune raison de déroger à ce principe.

5/ Trop d’immeubles, trop d’habitants… Ah bon ?

FAUX : Une fois de plus. Durant cette législature, entre 2012 et 2018, la population a même diminué de 10 habitants… (2012: 20.937 hab. – 2018 : 20.927 hab.). La population est très stable, contrairement à la tendance dans toutes les communes qui nous entourent. Toutes ont vu leur population augmenter par centaines durant les dernières législatures. Méfiez-vous des idées préconçues.

C’est le fruit d’une politique drastique, comme déjà évoqué plus haut. Nous avons toujours privilégié les grandes parcelles, les maisons unifamiliales et il n’y a aucune raison que cela change, en particulier dans les zones résidentielles où la demande reste importante.

6/ Beaufays, on dirait Fléron : comparaison n’est pas raison !

FAUX : Il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour tenir de tels propos. Voilà encore un raccourci simpliste. Ni à Embourg, ni à Beaufays on ne trouve de longues rues bordées de bâti continu à front de voirie. La situation est toute différente.

Les commerces sont moins nombreux que dans nos communes voisines et sont essentiellement des commerces proximité. C’est d’ailleurs ce qui fait leur succès et qui renforce l’attractivité de nos villages. Le parking est « en site propre » tel qu’imposé par la Commune. Il n’y a pas de feu rouge et dès la fin de la construction du rond-point Grands Champs, la circulation sera fluide. Comparons ce qui est comparable. Tout le monde se réjouit à présent de la fluidité du trafic et du parking au rond point de la Bouxhe à Beaufays.

7/ A Chaudfontaine, on laisse démolir les « belles vieilles maisons » !

Lorsqu’on démolit une vieille maison ou un immeuble que nous avons toujours vu implanté(e) dans notre quartier, on entend souvent dire: « M’enfin ! Quelle idée ? Pourquoi abattre cette maison, elle était si belle ? Je passais devant quand j’allais à l’école! La Commune fait vraiment n’importe quoi » !

Remettons tout cela dans le bon sens. Certaines vieilles bâtisses sont démolies pour être remplacées par de nouvelles, ou, plus rarement, pour être fortement rénovées. Les raisons sont très simples : elles sont devenues des taudis, inhabitables et totalement ingérables pour leurs propriétaires, elles sont budgétivores vu leur consommation d’énergie. Le coût des travaux de rénovation pour les mettre aux normes actuelles est tellement élevé qu’ils préfèrent vendre leur bien. La Commune ne peut évidemment acquérir tous les biens qui ont fait partie de nos souvenirs d’enfance, pas plus que ceux qui se plaignent de leur démolition après avoir vu une photo sur Facebook. Là encore, un peu d’honnêteté intellectuelle s’impose.

Non, à Chaudfontaine, on ne laisse pas démolir les « belles vieilles maisons » pour le plaisir ou par désintérêt. On préfère accompagner l’amélioration constante de l’habitat et la lutte contre sa dégradation. Le développement durable passe par là. L’évolution des normes et des besoins également.

8/ Propriétaire à Chaudfontaine : un très bon investissement !

Être propriétaire à Chaudfontaine (Embourg ou Beaufays…) est et restera toujours un bon investissement. Personne ne s’en plaint.

L’évolution des prix du marché immobilier dans notre commune est principalement due à la qualité de vie et au cadre exceptionnel dans lequel nous vivons. Elle est également influencée par la qualité des services offerts à la population (services communaux, écoles, infrastructures et clubs sportifs, commerces de proximité…). On n’entend étonnamment personne se plaindre d’avoir bien vendu son terrain ou son bien.

Si, à la lecture de ces 8 éléments de réflexion, vous comprenez mieux comment, à Chaudfontaine, on maîtrise l’évolution urbanistique à laquelle toutes les communes sont soumises, n’hésitez pas à diffuser ce document auprès de vos amis et connaissances. Ils pourront, à leur tour, mieux comprendre les enjeux de l’urbanisme dans notre commune et notre région et sortir des slogans et réflexions simplistes qui pleuvent sur les réseaux sociaux en prenant le recul nécessaire à une analyse objective de la situation.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à interpeller vos élus, ils restent, comme toujours, à votre disposition.